Art public

Que ce soit par la performance, le dessin, l’installation ou la peinture, mon imaginaire appartient à l’univers du jeu et est habité par une certaine nostalgie de l’enfance. Je travaille notamment avec des matériaux recyclés comme des capots de voiture, des jouets, des bibelots, du mobilier et du verre brisé. Je m’intéresse, dans ma pratique en galerie, au mythe de l’éternelle jeunesse et au contrôle des masses. Mes œuvres les plus récentes consistent en des installations murales monumentales où sont recomposées en modules des enluminures proposant une relecture d’œuvres littéraires comme : La ferme des animaux de Orwell, Gaspard, Melchior & Balthazar de Tournier ou Le gène égoïste de Dawkins. J’ai développé un intérêt pour les propriétés signifiantes et plastiques de matériaux comme le plâtre, le plaquage métallique, l’enluminure et le bois. Ainsi j’étudie les potentialités qu’offrent des techniques traditionnelles liées aux arts sacrés les faisant se côtoyer à des techniques commerciales et industrielles. Mon intérêt pour l’intégration des arts à l’architecture s’arrime à mon désir d’entrer en contact direct avec le spectateur dans l’espace public, imaginant des possibilités infinies de dialogues entre l’architecture, le corps et l’objet d’art.